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« Les articles seront dédiés principalement à l’autisme. Mais d’autres sujets (politique, science, art, santé, etc.) seront probablement évoqués aussi » (un autiste).
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Un principe fondamental en France
La liberté de conscience est rattachée à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
Rappeler ensuite par le premier article de la Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des cultes et de l’État.
Ainsi, depuis plus de deux siècles, la liberté de conscience constitue un élément essentiel de l’identité française.
La liberté de conscience fonctionne, sauf en cas de trouble à l’ordre public.
La notion d’ordre public trouve ses racines dans l’article 97 de la loi du 5 avril 1884. Reprise ensuite dans le Code Général des Collectivités Territoriales à l’article L. 2212-2. Retrouver aussi dans l’article 6 du Code civil. Sa notion est développée par des juristes français tels que Maurice Hauriou et René Chapus. L’ordre public se définit par quatre composantes essentielles :
Donc en France, tout individu, qu’il soit citoyen ou étranger, possède le droit d’avoir n’importe quelle opinion. Le blasphème et le délit d’opinion n’existent pas. La liberté de conscience offre la possibilité de choisir une opinion librement. En sachant que tout choix implique nécessairement une forme de
discrimination (en disant oui à une option, on rejette implicitement toutes les autres) ; la liberté de conscience défend à la fois la critique positive d’une opinion et la contestation des autres opinions. Cette critique négative ne visant pas les individus, mais les idées, elle peut prendre la forme de critique hostile ou d’insulte. Ne sont punies par la loi que les seules expressions qui incitent à la haine raciale (loi Pleven du 1ᵉʳ juillet 1972) ou les opinions qui contestent les crimes contre l’humanité (Article 9 de la loi Gayssot du 13 juillet 1990). Ce paradoxe de l’interdiction se manifeste uniquement pour répondre au
principe de Brandolini, visant à contrer d’avance les opinions (les plus intolérables, c’est-à-dire envers les humains, et donc) les plus perturbatrices.
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Avec le sécularisme ?
Le sécularisme est un principe juridique, admis par la loi de 1905 qui concerne la séparation des cultes et de l’État. Ce principe garantit l’absence de pouvoir politique des religions, ainsi que leur non-influence sur les décisions gouvernementales. Tandis que l’État se donne un droit de contrôle sur les cultes, si ceux-ci venaient à outrepasser leur pouvoir. Le sécularisme malmène toute prétendue « autorité divine », pour privilégier « l’autorité humaine », jugée plus équitable et plus sage pour la société. Cette doctrine politique a pour objectif de maintenir la neutralité dans l’État, permettant ainsi à chaque individu de pratiquer sa liberté de conscience sans aucune influence malvenue.
Avec la laïcité ?
La laïcité est un principe culturel, c’est une civilité. Le mot « laïcité » n’apparaît pas dans la loi. La laïcité privilégie le repli de l’expression religieuse vers la sphère privée, sinon de manière discrète. Cet aspect culturel s’oppose à l’indécence du prosélytisme religieux. En effet, l’idée qu’un être censé être omniscient, omniprésent et omnipotent ait besoin de « défenseurs » publiques sous-entendrait soit que la divinité est incapable de se défendre seule, soit que sa parole n’est pas audible autrement. Le prosélytisme religieux devient donc une offense pour les divinités religieuses toutes-puissantes. Enfin, la pratique religieuse publique, communautariste ou prosélyte, peut être vue comme une atteinte à l’ordre public, notamment pour la pratique de la liberté de conscience dans l’espace public.
Avec la liberté d’expression ?
La liberté d’expression est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789.
La liberté d’expression conditionne l’exercice d’autres libertés comme la liberté de conscience. Ainsi, en France, chaque individu bénéficie du droit fondamental d’exprimer ses opinions, quelles qu’elles soient, sans craindre de répression. Cependant, cette liberté trouve ses limites lorsque son usage devient abusif, porte atteinte aux droits et aux libertés d’autrui, ou lorsque son expression perturbe l’ordre public. En somme, la liberté d’expression garantit le droit de s’exprimer librement, tandis que la liberté de conscience concerne le droit de choisir n’importe quelle opinion.
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La liberté de conscience demeure un pilier fondamental de la société française. Ce principe offre à chacun le droit de choisir et de réviser ses opinions en toute autonomie. Ni l’autorité étatique ni les dogmes religieux ne peuvent priver les citoyens de ce pouvoir. Or, le pouvoir, c’est le savoir (Ferdowsi). Ce droit ne peut s’exprimer que sur l’examen critique de toutes les idées, qu’elles soient religieuses, politiques ou autres. Ainsi, la société française doit permettre à chacun l’identification de toutes les idées, leur défense et leur critique. La liberté de conscience contribue ainsi à cette quête de la connaissance. Une quête qui se veut le rempart ultime contre le fanatisme et l’obscurantisme.
Depuis trois siècles, la France s’est engagée dans la lutte contre le fanatisme. La France connaît bien cette idéologie puisqu’elle l’a subi pendant un millénaire. La France n’est heureusement plus la fille aînée de l’Église. Animés par les idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité, des penseurs et philosophes ont donc bravé les dogmes et les superstitions. Ils ont fait de la lutte contre le fanatisme une priorité nationale et, par extension, un devoir humaniste. Les philosophes des Lumières ont ensuite inspiré le monde entier :
La liberté de conscience est l’enfant des philosophes des Lumières. En France, les individus ont le droit de choisir, d’exprimer et de critiquer des idéologies politiques et religieuses. Cela inclut, par exemple, la formulation d’opinions sur l’islam*, qu’elles soient positives ou défavorables. Telles que la critique de : l’appel à la violence dans l’islam ; la dérive sectaire et misogyne du voile islamique, qui n’est pas une liberté, mais un objet d’asservissement de la femme, qui est défini comme le drapeau du régime islamique ; l’appel au meurtre des apostats de l'islam ; la tolérance envers le mariage des petites filles dans l’islam ; la tolérance de l’esclavagisme dans l’islam ; la misogynie dans l’islam ; l’obscurantisme islamique ; etc. N’oublions pas que les premières victimes de l’islam sont les musulmanes et les musulmans. Critiquer une idéologie, c’est offrir le moyen à ses partisans, ou ses victimes, de pouvoir s’en défendre, ou de combattre le fanatisme. Ne pas faire cette critique est un mépris digne d’un paternalisme soviétique. Et s’il devait vous venir à l’esprit, par malveillance ou idiotie, de confondre « la critique constructive d’une idéologie religieuse » avec « le harcèlement d’une communauté », vous indiqueriez ainsi au monde entier votre appartenance aux fanatismes et à l’obscurantisme. Car les idéologies ne sont pas des humains, elles n’ont aucun droit. La critique d’une idéologie est toujours légitime, quelle que soit sa forme.
En France, nous sommes tous libres de critiquer, même de manière virulente, n’importe quelle idéologie. Ce qui compte le plus, ce sont les arguments. Sont-ils fondés sur la raison, la connaissance, la science, l’apagogie, la sagesse #Logos ? Ou au contraire, vos arguments font-ils intervenir la peur, la sensiblerie, la manipulation émotionnelle et l’hyper-susceptibilité #Pathos ? Ou enfin, est-ce que le superficiel doit l’emporter sur le fond du débat #Éthos ? Quoi qu’il en soit, jouissez de ce droit : la liberté de conscience. Car on ne perd nos droits que si on ne les exprime pas. Et n’attendez pas de perdre ce principe, pour en comprendre sa valeur.
*: Remplacez l’islam par n’importe quelle autre idéologie, religieuse, politique ou autres. Ce n’est pas tant, l'idéologie, son opposition ou son acceptation, ni même son auteur qui importe le plus, mais les arguments qui sont apportés pour la juger.
La rédaction et la révision de cet article ont été réalisées en collaboration avec
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